Réunions en soirée, événements les week-ends… : nombre de collègues de catégorie A effectuent des heures supplémentaires, parfois importantes en volume, sans que le statut leur permette d’être indemnisé·es.
Lorsqu’ils travaillent en dehors de leurs horaires classiques, les agent·es des catégorie B et C se voient proposer le choix entre récupération ou rémunération de leurs heures supplémentaires.
Seul·es certains cadres d'emplois de catégorie A de la filière sanitaire et sociale y ont droit. Pourtant, pour certain·es, les réunions en soirée se multiplient, les après-midis s’allongent très tardivement et les événements les week-ends s’ajoutent à ces semaines déjà trop remplies.
La CeA en est consciente et a inscrit ce point dans l’agenda social 2025 de la CeA.
Avant l’ouverture des négociations, l’UNSA CeA a d’ores et déjà formulé une proposition à l’administration, qui permettrait d’offrir à nos collègues de catégorie A concerné·es le même choix que les agent·es des catégories B et C : pouvoir opter entre récupération et rémunération de ces heures.
En effet, la charge de travail et l’organisation du travail compliquent bien souvent la simple récupération de l’ensemble des heures réalisées, alors même que certaines personnes préfèreraient être indemnisées financièrement.
L’UNSA propose ainsi qu’une partie des heures supplémentaires des agent·es de catégorie A soient prises forfaitairement en considération dans leur complément indemnitaire annuel (CIA), selon des modalités restant à définir.
Cela est statutairement et réglementairement possible, le CIA étant notamment lié à l’engagement professionnel et à l’investissement personnel dans l’exercice des fonctions
L’administration en a pris note. La balle est maintenant dans son camp pour proposer aux partenaires sociaux des négociations sur les modalités de mise en œuvre de cette innovation.
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